Description

La parcelle est ensemencée d’un couvert en faveur des oiseaux des champs et/ou de la petite faune des plaines agricoles. Ce couvert peut prendre différentes formes : mélange de céréales non récoltées, couvert de luzerne/trèfle fauché ou broyé tardivement, mélange de hautes herbes pérennes.

Objectif

Cette méthode vise essentiellement à favoriser la biodiversité, en particulier la petite faune des plaines agricoles (oiseaux nicheurs et hivernants, petits mammifères). Elle vise également à:

  • améliorer le maillage écologique
  • structurer le paysage agricole avec des bandes pérennes
  • offrir une source de nourriture et des sites de nidification
  • créer des zones refuges au sein du parcellaire
  • limiter l’érosion

Cahier des charges

  • Avis d’expert requis (méthode ciblée)
  • En remplacement d’une culture sous labour, à l’exception des parcelles ayant été déclarées en prairie permanente au cours des 5 dernières années précédant l’engagement
  • Engagement total minimum : 20 ares
  • Superficie des parcelles aménagées comprise entre 0,02 et 1,5 ha
  • Largeur de 3 à 30 m
  • Composition du couvert, localisation et conditions d’exploitation variables en fonction du type d’aménagement
  • Pas de fertilisant, pas d’amendement (sauf exception spécifiée dans l’avis d’expert) et
  • pas de produits phytosanitaires, à l’exception du traitement localisé contre chardons et rumex
  • En cas de présence de balsamine de l’Himalaya, la destruction par fauche, broyage ou arrachage avant production de graines (mi-juin) est obligatoire
  • Aucun dépôt autorisé sur la parcelle
  • Pas de véhicules motorisés à des fins de loisirs et ne peut pas servir de chemin ou de passage pour le charroi. Accès aux véhicules motorisés règlementé
  • Maximum 25% de la superficie arable

Montant

Paiement annuel de 2000 €/ha si non repris en BCAE8 OU 1200 €/ha si repris en BCAE8

Principes de base des MAEC

  • Engagements > bonnes pratiques agricoles
  • Démarche volontaire et engagement pour 5 ans (année civile: début au 1er janvier)
  • Accessible à tous les agriculteurs dont le siège d’exploitation est situé en Belgique
  • Tenue d’un registre d’exploitation