Description

Prairie permanente gérée de manière peu intensive. Cette mesure fait suite aux anciennes méthodes « fauche tardive » et « pâturage tardif ». Elle incite les agriculteur·rice·s à conserver et exploiter par fauche ou par pâturage tardif des prairies généralement peu productives.

Objectifs

Cette méthode vise surtout à préserver la biodiversité, mais aussi à protéger les sols et l’eau (eaux de surfaces et eaux souterraines) à travers un mode de gestion peu intensif. La préservation de ces milieux ouverts est vitale à la conservation de nombreuses espèces animales, notamment certains oiseaux agricoles tels que la pie-grièche écorcheur, le tarier pâtre, le pipit farlouse et le tarier des prés. Le recul des dates de fauche permet par exemple aux espèces de mieux réaliser leur cycle biologique, tandis que l’interdiction des produits phyto garantit une source de nourriture aux espèces insectivores.

Cahier des charges

  • Aucune intervention du 1er novembre au 15 juin inclus, à l’exception d’un nivellement superficiel (étaupinage ou réparation de dégâts de sangliers)
  • Fertilisation organique uniquement dans le respects du PGDA
  • Exploitation du 16 juin au 31 octobre inclus soit par fauche avec récolte et maintien de 5% de zone refuge, soit par pâturage. En cas de fauche, le regain peut soit être pâturé au plus tôt 3 semaines après, soit être fauché au plus tôt 6 semaines après. La localisation de la zone refuge est fixe au cours d’une même campagne mais peut changer chaque année
  • Le bétail présent sur la parcelle ne peut recevoir ni concentrés, ni fourrages
  • Pas de produits phytosanitaires, à l’exception du traitement localisé contre les chardons et rumex
  • Maximum 50% de la superficie en prairie permanente de l’exploitation (sauf pour les 10 premiers ha qui sont exemptés de ce plafonnement)

Montant

Paiement annuel de 220 €/ha

Seuil d’engagement: 100 €

Principes de base des MAEC

  • Engagements > bonnes pratiques agricoles
  • Démarche volontaire et engagement pour 5 ans (année civile: début au 1er janvier)
  • Accessible à tous les agriculteurs dont le siège d’exploitation est situé en Belgique
  • Tenue d’un registre d’exploitation